L’Endocrino-Diabétologie-Maladies Métaboliques
Une quête identitaire longue et pavée d’embuches
L’Endocrinologie-Diabète-Maladies Métaboliques est une spécialité jeune, ou de moins récemment autonomisée. Mais sa quête identitaire n’a pas été un long fleuve tranquille. A la différence d’autres disciplines, cliniques ou techniques, l’histoire de son organisation, de sa structuration et de sa représentation ne se confond pas avec son histoire scientifique. Un siècle sépare pratiquement l’identification de la glycosurie, par Claude Bernard en 1855, de la création de la société savante d’endocrinologie (1) en 1939 et du syndicat spécifique en novembre 1960.
- La Société Francophone du Diabète (ALFEDIAM à l’époque) date de 1954 (Source SFD)
Dans la pratique, l’endocrino-diabétologue partage des frontières communes et travaille en collaboration étroite et complémentaire avec :
Le médecin généraliste a été choisi par 98% des Français comme médecin traitant. Ce dernier a un rôle de coordination de votre parcours de santé et il est considéré comme médecin de premier recours et de proximité.
Quel est le rôle de mon généraliste lorsque je suis diabétique ?
Le médecin généraliste exerce une mission de dépistage et de prévention, car il connaît vos antécédents. Il peut alors vous orienter au mieux dans vos soins, prévenir les interactions médicamenteuses et intervenir en coopération avec votre diabétologue.
C’est lui qui prescrit votre traitement en fonction de votre état de santé et des avancées thérapeutiques. Il peut aussi assurer la mise en place puis l’actualisation du protocole de soins pour votre prise en charge à 100 % pour cette affection de longue durée (ALD).
Vous pouvez en trouver exerçant en cabinet libéral ou en centre de santé.
La durée des deux premières consultations pourra être plus longue que celle des suivantes qui variera en fonction de son motif (seulement pour le diabète ou pour d’autres problèmes de santé).
Quelle relation dois-je avoir avec mon généraliste ?
Il est conseillé de consulter votre médecin généraliste au minimum trois ou quatre fois par an pour votre diabète.
Il est préférable de vous sentir en confiance avec lui pour pouvoir être complètement honnête sans vous sentir gêné.
N’hésitez pas à parler de votre ressenti entre chaque séance et à dire ce que vous n’avez pas compris du traitement. Et avant chaque consultation, notez les questions que vous vous posez afin d’être sûr de les aborder avec votre médecin.
- https://www.federationdesdiabetiques.org/diabete/traitements/generalistes
(obstétricien + médical), avec de multiples champs de collaboration :
- La gynécologie endocrinienne
- La médecine de la reproduction
- La ménopause
- Et le diabète gestationnel
Avec tout le champ de la prévention du risque cardiovasculaire et notamment
- La prise en charge des dyslipidémies qui ne se résume pas à la prescription de statines
- Le dépistage et le diagnostic des hypertensions endocriniennes
- Dans le diabète de type 1
- Pour organiser la période de transition entre l’enfance et l’âge adulte dans les pathologies endocriniennes chroniques
- Dans le suivi des tumeurs neuro-endocrines
- Dans la prise en charge de la néphropathie diabétique
- Dans le vaste domaine du métabolisme phosphocalcique
- Dans le domaine de la thyroÏdologie (et notamment du suivi des cancers thyroïdiens)
- Pour l’oncologie endocrinienne
- Au moment de poser l’indication opératoire qu’il s’agisse de la neurochirurgie, de la chirurgie endocrinienne ou de la chirurgie bariatrique
- Dans l’anorexie mentale, et autres troubles du comportement alimentaire; dans la dysphorie de genre
- Dans le travail d’acceptation des maladies chroniques
- Pour les particularités de l’adaptation thérapeutique dans cette tranche d’âge (diabète, thyroïde…)
- Dont la qualité de prestation est le support de la compétence de l’endocrinologue, notamment dans le domaine de l’hormonologie.